Alimentation pour chats et chiens : guide 2025

Choisir la bonne alimentation pour votre chat ou votre chien n’est pas qu’une question de préférence : c’est un investissement direct dans leur santé et leur longévité.

Les chiens, omnivores, peuvent digérer céréales et légumes, tandis que les chats, carnivores stricts, nécessitent des protéines animales de haute qualité. Une alimentation premium sans céréales réduit les risques d’allergies et respecte la nature physiologique de vos compagnons. Les croquettes personnalisées comme celles proposées par Japhy s’adaptent précisément aux besoins de chaque animal selon son âge, sa race et son état de santé. L’alimentation humide apporte l’hydratation nécessaire, particulièrement bénéfique pour les chats qui boivent naturellement peu. Les marques spécialisées comme Atavik ou Ultra Premium Direct offrent des formulations sans additifs chimiques, privilégiant les ingrédients frais et la fabrication française.

Mais comment naviguer parmi toutes ces options pour faire le choix optimal ?

Comprendre les besoins nutritionnels et types d’alimentation

La physiologie digestive de nos compagnons détermine leurs besoins nutritionnels spécifiques. Les propriétaires recherchent souvent de la nourriture pour chatons adaptée à cette période de croissance intense nécessitant des apports caloriques élevés.

Critère	Chiens	Chats
Type	Omnivore	Carnivore strict
Protéines	18-25% minimum	26-35% minimum
Matières grasses	8-15%	9-15%
Glucides	Tolérés jusqu’à 50%	Maximum 10%
Taurine	Synthèse propre	Apport alimentaire obligatoire
Fréquence repas	1-2 fois/jour adulte	3-4 fois/jour

Voici les principales options alimentaires disponibles :

• Croquettes sèches : praticité de stockage, hygiène dentaire, coût économique, mais hydratation limitée
• Alimentation humide (pâtées) : excellente hydratation, haute appétence, digestion facilitée, mais conservation difficile
• Alimentation mixte : combine avantages des deux précédentes, équilibre optimal, mais coût plus élevé
• BARF (alimentation crue) : respect de l’instinct carnivore, ingrédients frais, mais risques bactériologiques et préparation complexe
• Croquettes sans céréales : réduction des allergènes, protéines animales concentrées, mais prix supérieur

La transition entre ces différents types doit s’effectuer peu à peu sur 7 à 10 jours pour éviter les troubles digestifs. 🐾

Choisir la meilleure alimentation pour votre animal

Une fois les besoins nutritionnels identifiés selon l’espèce, la sélection de l’alimentation idéale repose sur des critères précis et objectifs.

Voici les critères de sélection prioritaires :

• Composition transparente : liste d’ingrédients claire, pourcentages de protéines animales spécifiés
• Origine des matières premières : traçabilité des viandes, fabrication locale privilégiée
• Absence d’additifs controversés : sans colorants artificiels, conservateurs chimiques, sucres ajoutés
• Adaptation au profil de l’animal : âge (chiot/chaton, adulte, senior), état physiologique (stérilisé, gestation)
• Recommandations vétérinaires : validation par des professionnels de la santé animale
• Rapport qualité-prix : coût journalier raisonnable selon la qualité nutritionnelle
• Facilité d’approvisionnement : disponibilité régulière, options de livraison automatique

L’étiquetage révèle la véritable QUALITÉ du produit : les ingrédients sont listés par ordre décroissant de poids. Une alimentation premium affiche en première position des protéines animales identifiées (« poulet déshydraté » plutôt que « sous-produits animaux »).

Les formulations personnalisées gagnent en popularité car elles s’adaptent précisément aux besoins individuels de chaque animal, comme le démontre le succès des marques spécialisées dans cette approche sur-mesure.

Les erreurs alimentaires courantes à éviter absolument

De nombreux propriétaires d’animaux, malgré leurs bonnes intentions, commettent des erreurs qui peuvent compromettre la santé de leurs compagnons. Identifier ces pratiques permet d’optimiser l’alimentation et d’éviter des complications médicales coûteuses.

Suralimentation et portions inadaptées représentent le principal écueil. L’obésité touche désormais 40% des chiens et 35% des chats en France selon les dernières études vétérinaires. Les propriétaires sous-estiment souvent les besoins caloriques réels de leur animal, particulièrement après stérilisation qui réduit le métabolisme de 20 à 30%.

Changements alimentaires brutaux provoquent diarrhées et vomissements. La transition doit s’étaler sur 7 à 10 jours minimum, en mélangeant progressivement l’ancienne et la nouvelle alimentation par quarts successifs.

Humanisation de l’alimentation constitue un danger majeur. Chocolat, raisins, oignons, ail, avocat et édulcorants artificiels (xylitol) sont toxiques pour nos compagnons. Les restes de table déséquilibrent les apports nutritionnels et créent des carences ou des excès dangereux.

Négligence de l’hydratation affecte particulièrement les chats qui développent facilement des problèmes rénaux et urinaires. L’eau doit être renouvelée quotidiennement et disponible en permanence. Les fontaines à eau stimulent naturellement la consommation hydrique.

Méconnaissance des besoins spécifiques selon l’âge conduit à des inadéquations nutritionnelles. Un chaton nécessite 2 à 3 fois plus de calories par kilo qu’un chat adulte, tandis qu’un animal senior requiert des protéines facilement digestibles et des antioxydants pour préserver ses fonctions cognitives.

Foire aux questions